Impressions balinaises rédigées par Maman…

         Après 18 heures de voyage et sous l’emprise du Stylnox je suis arrivée à Bali en immigrée clandestine, pressée de revoir mes 2 chéris. Se déclarer SDF sur l’île (mes enfants me réservaient la surprise de l’itinéraire et des logements) n’a pas plu à la police de l’immigration qui a refusé de tamponner mon visa. Dans la hâte de récupérer mes valises et d’embrasser mes enfants, je suis passée outre à cette formalité et nous avons du régulariser la situation quelques jours plus tard.

         Nous sommes restés une semaine au centre de Bali, à Ubud, capitale culturelle de l’ïle. Cette région abrite les monuments les plus beaux et c’est là, que la rencontre entre spiritualité et culture est la plus prégnante.
Nous avons parcouru les rues d’Ubud en admirant les nombreux temples publics (20 000 recensés dans tout Bali) et privés, ne sachant plus très bien lesquels étaient publics, lesquels étaient privés ! Nous avons fait la différence quand le regard désapprobateur des occupants d’un un joli sanctuaire où le dieu éléphant Ganesh semblait nous inviter, nous a fait vite tourner les talons.

Lors de la visite d’un temple nous avons pu suivre des yeux des cortèges colorés pour des cérémonies d’offrandes en l’honneur des dieux.

          Les signes de la religion hindouiste des balinais sont omniprésents. Une grande partie de la journée est occupée à honorer et à prier les dieux. Ils confectionnent des petits paniers tressés avec des feuilles de cocotiers à l’intérieur desquels ils disposent leurs offrandes : pétales de fleurs, riz, fruits, le tout surmonté d’un bâton d’encens. Partout  sont déposés ces petits paniers, tant et si bien qu’il vaut mieux regarder où l’on met ses pieds.

          Nous avons assisté un soir à un spectacle de chants et de danses traditionnels dans lequel les masques colorés aux allures de monstres font partie intégrante de l’histoire racontée.

         Nous avons parcouru des rizières toutes plus belles les unes que les autres. Certaines, lieux de silence et de méditations, sont situées à quelques minutes d’un centre-ville (comme sur les hauteurs d’Ubud) , alors qu’à quelques mètres plus bas, une circulation dense encombre les rues. D’autres rizières étagées recouvrent de profondes vallées et les flancs des volcans de l’île.

Partout nous avons admiré la végétation tropicale luxuriante avec ses arbres de toutes sortes (palmiers, bananiers, cocotiers, caféiers, cacaotiers…), ses fleurs variées (hibiscus, frangipanier dont les balinaises ornent leur chevelure…) et ses fruits en abondance (mangoustine, banane, ramboutan, salak, durian…).

         Toutes nos journées se sont écoulées sous une très forte chaleur humide. Il est tombé tous les jours de grosses averses qui rafraichissent à peine l’atmosphère. Heureusement plusieurs haltes nous ont offert de belles piscines, et nos salles de bain sans toit ni eau chaude nous ont permis de nous refroidir.

           Nous avons quitté Bali après une courte pause  à Amed,  village de pécheurs au bord d’une plage de sable noir volcanique.

 Sur cette plage nous avons gouté pour la troisième fois aux délices du massage balinais. J’y ai fait mon baptême de snorkeling non sans une certaine appréhension et beaucoup d’eau avalée !

         Un speed boat nous a déposés sur l’une des trois îles Gili, petit paradis de sable blanc où les garçons ont enchainé les plongées me laissant à mon transat, à mes bains, à mon snorkeling et à mes promenades à bicyclette.

Nous nous sommes régalés de poissons dans les petits restaurants de plage. Les garçons ont admiré au fond de l’eau quantité de poissons multicolores, des tortues géantes, 2 requins et pleins d’autres bestioles !

Ici la population est musulmane : plus de petits paniers à offrandes mais toujours un excellent accueil et beaucoup de gentillesse.
         Après 4 jours passés sur les Gili, nous voilà de retour à Bali dans la péninsule de Bukit (sud de Bali) bordée par de majestueuses falaises.

          Notre séjour à trois s’achève.

         Terima Kasih (merci) les garçons pour m’avoir fait partager votre expérience de routard. Même le scorpion dans ma chambre et le cafard dans la sauce de mon poulet ne m’ont pas découragée !!!

         Pour le 8ème pays de notre voyage, nous arrivons à Makassar, capitale de l’île de Sulawesi (anciennement les Célèbes) en Indonésie. Objectifs des 3 semaines que nous passerons ici : découverte du pays Toraja, puis plongées dans les îles Togean et autour de celles au nord de Manado, endroits réputés comme les plus beaux du monde.

         Notre arrivée à Makassar (également appelé UnjungPandang) fut assez décevante. C’est une énorme ville portuaire (quasiment 2 millions d’habitants) avec peu de sites à visiter. De plus, nous sommes en période de mousson ce qui fait qu’ici le ciel est toujours gris et les journées sont entrecoupées d’averses. Nous n’y sommes restés qu’une seule journée, le temps d’organiser notre départ dans le pays Toraja.

         Nous décidons de ne pas rejoindre directement cette région, mais de commencer par le village de Mamassa situé dans une autre vallée plus à l’ouest, et de rejoindre en trek la ville de Rantepao, capitale du pays Toraja. Après une journée de transport, nous arrivons à Mamassa, petite ville située dans une vallée verdoyante remplie de rizières.

Nous y faisons la connaissance de Deny, dont la famille habite la plus vieille maison traditionnelle du coin. Il sera notre guide pour les 2 prochains jours.

         Le lendemain nous partons avec lui pour une première journée de marche. Les points de vue sont magnifiques. Nous arrivons en fin d’après-midi dans un petit village (5 maisons !) bien fatigués de cette première journée où nous avons quand même gravi un col à 2600m sous un soleil de plomb.

        Le 2ème jour, les paysages sont tout aussi magnifiques mais le chemin n’est pas très agréable car c’est en fait un sentier boueux et caillouteux où passent jeeps et motos. Nous arrivons dans l’après-midi au village de Ponding dans lequel nous devions assister à une cérémonie funéraire. Celles-ci, typiques de cette région, sont uniques avec tout un cérémonial traditionnel préservé (dont les sacrifices d’animaux). En guise de cérémonie, nous assistons en fait, dans une ambiance de kermesse, à des combats de coqs. Nous n’avons malheureusement pas la chance de voir le rite funéraire.

         Nous gagnons le lendemain le fameux pays Toraja et sa capitale Rantepao. Nous y passons 3 jours au cours desquels nous visitons des villages aux alentours avec leurs maisons traditionnelles : les tongkonans.

Nous assistons ici à une véritable cérémonie funéraire. La personne décédée devait être importante compte tenu du nombre de cadeaux offerts. Nous prenons part à la remise de ces cadeaux qui sont en fait des cochons et des buffles offerts pour être sacrifiés afin d’accompagner l’âme du défunt. Nous nous contentons d’offrir des paquets de cigarettes !
L’ambiance est assez pesante. Imaginez une centaine de cochons ligotés hurlant à la mort, une carcasse de buffle sanguinolente étalée devant vous et des haut-parleurs braillant des chants funéraires, et vous aurez une idée de l’atmosphère régnant ici ! Malgré ce côté macabre, il est tout de même très impressionnant d’assister à une telle cérémonie.

Nous partons demain matin de Rantepao pour les îles Togean.

Nous vous embrassons fort.

                                      ( Il est vivant...!)

          Après notre cure de calme et de nature, nous voilà partis avec Sabine (cf article précédent) pour la fameuse ville de Viang Vieng située entre Luang Prabang et la capitale Vientiane. Cette ville est connue pour ses hordes de jeunes Australiens débarquant ici pour faire du « tubing » (descente de la rivière sur une grosse chambre à air) imbibés d’alcool et d’autres substances illicites (champignons hallucinogènes et autres drogues dures) le tout sur une musique techno et trans digne des plus grandes soirées d’Ibiza. Voilà pour le contexte !

          Fuyant depuis le début de notre voyage ce genre d’endroit, nous n’avions pas prévu d’y aller, mais il y a ici une autre face que beaucoup de voyageurs nous ont conseillés d’aller voir. En effet, Vang Vieng, c’est aussi une ville entourée de magnifiques montagnes karstiques autour desquelles nous pouvons faire de superbes balades à vélo. C’est donc ce côté que nous sommes venus voir ici.

          Tout d’abord, il faut trouver un bungalow loin des 3 rues du centre-ville et des bars aux « happy cocktails ». Mission réussie, nous logeons dans un petit bungalow en bois au fond d’un champ loin de tout. Pour ce qui est des activités, la descente en bouée imbibés d’alcool n’a pas retenu notre attention ! Nous avons opté pour des balades à vélo afin de visiter les petits villages isolés encore vierges du tumulte Viang Viengnois, pour des explorations de grottes et pour des baignades dans une rivière à l’eau turquoise.

           Pour couronner le tout, petit tour en montgolfière, fabuleux et très impressionnant avec pour seul bruit le son du gaz s’enflammant nous permettant d’admirer de haut le magnifique spectacle des montagnes s’offrant à nous.

            Ces 2 jours à Viang Vieng nous ont encore fait beaucoup réfléchir sur le côté noir du tourisme de masse, sur comment il peut en quelques années complétement modifier les habitudes de vie des locaux et de leur environnement (le village de Viang Vieng est devenu un lieu rempli de bars et de guest-house). Nous avons tout de même passé 2 jours vraiment sympa là-bas, car nous y avons trouvé ce que nous étions venus chercher : des paysages magnifiques.

          Nous continuons notre descente vers la capitale du pays et faisons une halte de 3 jours au village de Ban Na, à 80 Km de Vientiane.            Ce minuscule village est connu pour son emplacement à l’entrée d’un parc naturel protégé regroupant une trentaine d’éléphants sauvages. Nous arrivons dans ce village et allons directement voir le chef de celui-ci. Nous convenons avec lui d’un trek de 2 jours dans la jungle et de 2 nuits chez l’habitant dans le village (avant et après le trek). Ici, rien pour le tourisme, nous sommes logés chez l’habitant (par terre sur un matelas à l’étage de la maison en bambou sur pilotis), très rustique mais très convivial. Vers 18h, après avoir posé nos sacs et fait connaissance avec notre famille d’accueil nous partons nous balader dans la rue du village. Nous sommes invités par une famille prenant l’apéro devant leur maison à boire une bière avec eux. Enorme moment de partage et de rigolade, la boisson coulant à flot ! Les femmes plus saoules que les hommes remplissaient sans arrêt nos verres. Nous avons fini tous ensemble cette « soirée » à 20h en dansant devant leur maison pour finalement aller diner dans notre famille. Soirée magique.

           Nous partons le lendemain pour 2 jours à travers la jungle à la recherche des éléphants. Pas l’ombre d’une trompe de pachyderme la première journée mais ballade très jolie dans la jungle avec pause déjeuner au bord d’une rivière dans laquelle nous avons pu nous rafraichir.

Nous arrivons en fin de journée dans une tour de 20 mètres de haut, la « tour aux éléphants » construite au milieu du parc pour l’observation des pachydermes.

Dodo au son des multiples animaux de la jungle (et des ronflements du guide…) mais toujours pas d’éléphants ! Nous continuons le deuxième jour notre chemin dans une végétation luxuriante.

  Nous nous arrétons en cours de chemin pour aller pécher notre déjeuner.

Vers 16h, nous voilà de retour au village bredouilles d’images de pachydermes mais remplis d’images de la jungle ! Le soir au village, rebelote, nous sommes de nouveau alpagués pour l’apéro par 2 villageois. Nous finissons la soirée à au moins 15 personnes, fou rires et sourires fusant de toute part. Voilà l’image du Laos dont nous sommes tombés amoureux.

Départ le lendemain matin pour Vientiane, petite capitale très paisible d’où nous prenons un bus de nuit pour rejoindre Bangkok puis l’ile de Ko Lipé à l’extrême sud du pays (juste avant la frontière malaisienne, dans la mer d’Andaman). 

Gros bisous à vous tous.

          Après la visite de l’ancienne citée de Sukhothai, nous avons poursuivi notre route direction Chiang Mai. Notre objectif était d’y être le 31 Décembre, contrat rempli. Dans cette petite ville de province, nous avons déambulé l’après-midi dans les rues calmes et très fleuries. Le soir, une armada de lanternes chinoises parties rejoindre le ciel accompagnées de vœux pour cette nouvelle année ont inondé le ciel. Ce fut un spectacle vraiment superbe et nous avons même souscrit à cette coutume en lâchant notre lanterne dans l’espoir que notre tour du monde se poursuive sur la même lancée.

A minuit, un feu d’artifice (ils sont bien équipés en Thaïlande) a éclairé le ciel de nombreuses minutes, se joignant à la lumière diffusée par les lanternes.

         A minuit et une minute, tous les Thaïs rentrent se coucher, il n’y a plus que les touristes dans les rues… ! Cela nous a étonnés de n’entendre aucune clameur, aucun « Happy New Year » des Thaïlandais qui s’en fichent comme de l’an 40 (remarquez, c’est un peu normal car leur nouvel an à eux est au mois d’Avril… Ils passeront d’ailleurs en 2556 !).

          Après une journée de remise en forme, c’est-à-dire à ne rien faire, nous avons visité l’hyper centre de cette ville avec ses marchés très animés et ses beaux temples.

         La destination suivante fut Chiang Rai, encore plus au nord est. Il faut le dire, cette ville ne nous a pas spécialement plu, nous n’y sommes donc restés qu’une seule nuit avant d’aller se réfugier dans un petit village d’une tribu Akha dans la jungle (cette minorité ethnique originaire du Tibet peuple les montagnes du nord de la Thaïlande et du nord Laos). Ce fut un excellent choix. Dans ce village vraiment typique (toutes les habitations sont en bambou et sur pilotis), il n’y a qu’une seule guest-house dont les bénéfices profitent à l’ensemble du village… Notre première B.A. de 2012 !

         Le premier jour, nous quittons notre petit bungalow sur pilotis avec vue plongeante sur la jungle et les montagnes environnantes pour aller nous promener dans les alentours. Nous sommes contents de pouvoir admirer sous le soleil les plantations de thé (c’était mieux qu’à Ooty en Inde…).

        Nous traversons des petits sentiers dans la jungle, passons au pied de magnifiques cascades ; nous ne nous éloignons pas trop du village car on peut vite perdre son chemin dans cette forêt primaire de bambou. Ceci nous pousse à requérir les services d’un guide pour les 2 prochains jours.

         Le soir même, preuve que le monde est petit, dans la seule guest-house perdue dans la jungle au milieu de nulle part, 10 touristes y résident dont nous et… des copains de Paris d’Aymeric ! C’était vraiment drôle de retrouver David et Julie dans cet endroit.

         Le matin suivant, nous partons avec notre guide sillonner la jungle : là commence notre stage de survie ! Pour tout équipement, une bouteille d’eau, un sac de couchage, un lance pierre et une machette !

          Première halte : Apprendre à manier le lance-pierre très puissant. Après avoir tenté de casser des feuilles de bananier,  notre première cible est en vue : un écureuil. Notre guide l’assomme d’un caillou, cependant pour les âmes sensibles, sachez que nous venons de lui sauver la vie ! Un serpent de 2 mètres s’apprêtait à le dévorer. La précision du tir du guide permet d’envoyer un de ses projectiles sur la tête du serpent le tuant sur le coup. (Lolo, nous avons beaucoup pensé à toi !)

Une fois le serpent emballé dans un sac plastique, nous continuons notre chemin le long d’une rivière avec une végétation vraiment très dense.

          Deuxième halte : Apprendre à pêcher avec les mains. Facile, il suffit ( !) de faire un barrage et d’assécher un bras du cours d’eau, pour ensuite attraper les poissons, crabes et crevettes restés coincés dans les petites flaques d’eau. Après cette pêche miraculeuse, 2 crevettes pour Aymeric, un crabe et un mini poisson pour Manou, le reste étant à créditer à notre guide, nous poursuivons notre route.

            Troisième halte : Le déjeuner.

Comment cuisiner sans casserole, sans couvert, bref, sans rien du tout ? Facile quand on a une machette en main dans une forêt de bambou. Nous sculptons dans le dit bambou nos verres, nos baguettes, nos casseroles et des cuillères. Au menu, omelette dans du bambou : dans le tronc on y insère 6 œufs, de l’oignon, des tomates, on mixe le tout, puis on met le bambou au feu. Idem pour faire cuire le riz… c’est délicieux, malgré le goût prononcé du bambou (goût sucré).

En digestif, nous ressortons le serpent de son sac plastique pour l’éviscérer. Ce que l’on pourrait appeler chance pour notre guide et malchance pour nous, celui-ci était plein d’œufs…. Miam, miam ! Nous mangeons, un peu dégoutés, les boyaux et les œufs, et fumons cigarettes sur cigarettes pour faire passer le goût de poisson pas frais !

          Quatrième halte : Le coucher.

Après l’après-midi à marcher dans la jungle luxuriante, à nous frayer nos passages à coup de machettes, nous voilà arrivés à notre campement du soir : une cabane en bambou avec pour toit des feuilles de bananier.

Comme à midi, cuisine dans le bambou et cuisson du reste du serpent. Cette fois-ci, nous mangeons la chair qui a le goût de poulet (mais toujours pas frais !). Nos estomacs trop petits pour un serpent de 2 mètres, notre guide tout content nous propose de venir manger le reste via une soupe chez lui le lendemain. Satané serpent qui va nous faire 3 repas…. ! Nous passons la soirée tous les 3 au coin du feu avant d’aller s’endormir au son des animaux de la jungle.

           Le deuxième jour de trek est rythmé par une marche de 6 heures, avec pour seule halte à midi des sources d’eaux chaudes. Nous rejoignons le village initial en fin de journée. Après une douche bienvenue, nous allons finir notre serpent dans la maison des parents du guide. Nous avons un festin devant nous, seul petit hic : 10 tonnes de piments dans tous les plats (ceci dit, on ne sent plus le serpent !). Après ce dîner, nous avons passé la soirée autour d’un feu en compagnie des habitants du village à jouer de la guitare, chanter, et se défier à des jeux d’adresse. Très grand et bon moment de convivialité pour notre dernière soirée dans ce villageNous gagnons le lendemain la frontière avec le Laos.

A bientôt.

Meilleurs vœux à vous tous pour cette année 2012.

          Après qu’Amélie et Laurent nous aient quittés, nous avons passé une dernière journée au lac Inle, puis départ pour Chaung Tha sur la côte ouest de la Birmanie connue pour ses plages de sable blanc. Au programme : plage, plongée, balades à vélo, construction de radeaux…..

         Cet endroit sur le golfe du Bengale, à l’opposé de là où nous étions un mois auparavant en Inde, est vraiment magnifique. Nous avons passé nos journées dans l’eau et sur des plages désertes pendant 4 jours.

         Une séance de snorkeling (masque et tuba), sur l’ile de Whitesand fut vraiment magnifique avec des coraux et des poissons tropicaux que nous avons admirés dans l’eau transparente.

          Petite anecdote : lors d’une ballade en vélo, nous les abandonnons au bout d’un banc de sable pour traverser une petite rivière se jetant dans la mer avec une barque qui trainait là.

Une fois de l’autre côté pendant le pique-nique, des pécheurs passent devant nous pour s’emparer de la fameuse barque ! Dans l’après-midi, la marée remontant, la petite rivière devient énorme rivière avec plein de courant, difficile de la traverser sans embarcation pour laisser ses affaires au sec…. On se met alors au défi de construire des radeaux pour éviter de mouiller nos sacs. Avec Jan, notre compagnon de galère Allemand, nous nous prenons au jeu et faisons des paris sur la solidité de nos embarcations.

          Au final, seul Manou réussi l’épreuve (il est bon pour Kho Lanta !), Aymeric donne son bateau à Jan (mauvaise technique dans Kho Lanta) et se retrouve coincé… L’eau arrivant au niveau des 3 vélos, Manou et Jan les ramènent au village laissant Aymeric seul. Des pécheurs viennent finalement le chercher avec leur bateau. Grand moment de solitude pour Aymeric… !

         Afin de prendre notre avion pour la Thailande le 25 décembre, nous avons passé à Yangon notre réveillon du 24. Pas de champagne cette année, mais des bières dans une « beer station » typiquement birmanes au bord de la route.

         Fin de nos trois semaines en Birmanie. Nous avons vraiment beaucoup apprécié ce pays et sa population d’une gentillesse incroyable. Pour le moment, c’est notre pays favori.
Partager ces moments avec Amélie et Laurent était d’autant plus agréable pour nous.

Nous vous embrassons très fort de Thaïlande… .

PS: merci aux IUTiens et affiliés pour la caméra sous marine, trop la classe....!